Château Margaux 2002 Rouge
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Le produit
En détails
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Arômes
fruits noirs, cassis, tanins fins
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Cépages
Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot
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Température de dégustation
17 °C
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Consommation optimale
à boire de 2020 à 2030
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Accords mets & vin
Agneau
Le producteur
Château Margaux
Créé par la famille de Lestonnac, le vignoble de Château Margaux est considéré comme un des terroirs majeurs du Médoc. Certains des vins les plus élégants de Bordeaux sont produits par ce château, classé Premier Grand Cru durant l’Exposition Universelle de 1855.
Connu dès le XIIIe siècle sous le nom de « la Mothe de Margaux », le domaine fut restructuré par la famille de Lestonnac (à l’origine du grand cru La Mission Haut-Brion), entre 1572 et 1582, qui l’orienta définitivement vers la viticulture.
À la fin du XVIIème siècle, la propriété occupait 265 hectares dont un tiers de vignes, entourés de prés, de bois et de moulins -proportions qui n’ont guère changé depuis-. La vigne a été plantée sur un sol de graves günziennes, d'origine garonnaise, d'une épaisseur de 4 à 11 mètres. Ces graves sont parfois mêlées à de l’argile et du calcaire.
À la Révolution, Château Margaux fut vendu aux enchères comme bien national.
Bertrand Douat, marquis de la Colonilla acquit le domaine et fit bâtir un château digne de la renommée de ce grand cru, en 1815. Il confia cette tache à l’architecte bordelais Louis Combe qui réalisa un chef-d’œuvre de style néo-palladien. Ce style architectural vénitien tirait son inspiration de l’Antiquité, en particulier des façades de temples romains.
Si le classement de 1855 constitua un formidable coup de pouce pour le commerce des vins de Bordeaux, la seconde moitié du XIXe siècle avec son lot de fléaux rapportés des Amériques (oïdium, mildiou puis phylloxéra) fut marqué par une importante récession. Malgré cela, les propriétaires successifs, la famille Aguado (à partir de 1835), puis le comte Pillet-Will (en 1879) continuèrent d’entretenir le vignoble de manière remarquable.
Deux millésimes de légende ont marqué cette fin du XIXe siècle, il s’agit de 1870, considéré comme la plus grande année d’avant le phylloxéra et de l’abondant millésime 1893 qui incarne le succès de la replantation post-phylloxérique. À cette occasion, une partie de la production fut vendue comme « second vin », les jeunes pieds ne permettant pas de produire la qualité désirée. Cette cuvée prendra le nom de Pavillon Rouge du Château Margaux.
Parmi les propriétaires qui ont marqué leur époque figure Fernand Ginestet, important négociant bordelais, qui se porta acquéreur de Château Margaux en 1950. Les petits millésimes de la décennie 1970 (1972, 1973, 1974) mirent à mal les finances de la famille. Fernand Ginestet dut vendre à André Mentzelopoulos en 1977. D’origine grecque, la famille Mentzelopoulos détient depuis cette date le Château Margaux.
En 1980, Corinne, fille d’André Mentzelopoulos prit les rennes de la propriété. Elle fit fructifier cet héritage dans ces années de gloire du vignoble bordelais que furent les années 1980. Depuis 2023, Alexis ainsi qu’Alexandra Mentzelopoulos, ses enfants, sont en charge de la gérance et du conseil de surveillance de la holding.
Le vignoble s'étend sur 94 hectares (82 pour les rouges et 12 hectares en blancs), avec un encépagement comprenant 75 % de cabernet sauvignon, 20 % de merlot, 4 % de petit verdot et 1 % de cabernet franc. La densité de plantation est de 10000 pieds à l’hectare. 10 à 15000 pieds de vignes sont replantés chaque année. Les parcelles arrachées sont mises en jachère durant six années. En 1986, Château Margaux fut le premier vignoble du Médoc à recourir à l’éclaircissage (ou vendange verte), qui consiste à supprimer un certain nombre de grappes par pied afin de limiter les rendements.
La vigne ne reçoit comme engrais que du fumier de bovin composté, issu du troupeau du domaine. Les travaux mécaniques de la vigne (ou quatre façons traditionnelles, chaussage et déchaussage des ceps) sont effectués à l’aide de tracteurs enjambeurs. Aucun désherbant, ni insecticide n’est utilisé sur le domaine. L’oïdium est contrôlé par l’usage du soufre et le mildiou par la pulvérisation de sulfate de cuivre, la fameuse « bouillie bordelaise ».
Cinq équipes de vendangeurs (200 personnes au total) œuvrent sur la propriété. La récolte débute par le merlot, toujours plus précoce, puis le cabernet franc et enfin le cabernet sauvignon et le petit verdot, cépages les plus tardifs. La macération à température contrôlée débute en cuves bois et inox de forme tronconique. Des levures sélectionnées sont utilisées afin d’éviter les fermentations languissantes. Aucun ajout de bactéries lactiques n’est effectué pour lancer la fermentation malo-lactique qui a lieu à une température contrôlée de 20°c. Vins de goutte et de presse sont assemblés. Ces derniers sont manipulés avec doigté afin de prévenir tout excès d’amertume ou de notes végétales. L’élevage en barriques dure de 18 à 26 mois selon le millésime. Le traditionnel collage au blanc d’œuf est toujours pratiqué par le château. Il nécessite cinq blancs d’œuf par barrique et contribue à lisser et assouplir le vin.
Le Pavillon Blanc du Château Margaux est un très beau bordeaux blanc sec issu à 100 % du sauvignon, produit dès le XVIIe siècle sur la propriété.