Château de Plaisance 2022 Blanc
- L'unité
- 75cl
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- Paris
- 8ème
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- Pessac
- Pavillon Catelan
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Le produit
En détails
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Vinification
Levures indigènes, barriques
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Elevage
barriques , 12 mois
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Cépages
Chenin
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Température de dégustation
8 °C
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Consommation optimale
à boire de 2024 à 2034
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Accords mets & vin
Ravioli aux cèpes, Agneau
Le producteur
Château de Plaisance
Tout un symbole ! Tandis qu’elle venait de reprendre le château de Plaisance à l’aube des vendanges 2019, la jeune Vanessa Cherruau a attendu que les dernières grappes de chenin soient récoltées pour mettre au monde son premier enfant. C’est dire si la reprise de ce domaine a constitué un événement important dans la vie de cette jeune vigneronne.
Le château de Plaisance situé à Rochefort-sur-Loire avait de quoi la tenter. Les 25 ha de vignoble étaient cultivés en bio depuis 1995 et en biodynamie depuis 2008. Pour acquérir ce très beau domaine, Vanessa s’est associée à un partenaire financier féru d’agro-écologie. Ce dernier lui laisse le champ libre, mais les objectifs sont ambitieux car une partie conséquente des vignes nécessitait d’être restructurée et replantée pour que le domaine atteigne sa vitesse de croisière. Plantées à 80 % en chenin, les vignes se répartissent sur la butte de Chaume (premier cru des coteaux du Layon) et le grand cru Quarts-de-Chaume sur la rive gauche de la Loire, ainsi que l’AOP Savennières sur la rive droite.
Depuis lors, la vigneronne a cessé tout labour et replanté des haies, arbres fruitiers et forestiers dans les vignes afin de favoriser la biodiversité. Dans le contexte du réchauffement climatique, l’enherbement permet de maintenir un peu d’humidité dans l’inter-rang et de préserver les sols de l’érosion.
Lors des vendanges, effectuées à la main, Vanessa et son équipe ramassent le chenin à juste maturité afin de produire des vins secs sans sucre résiduel. Dans ces vignobles plein sud en bordure de Layon c’est un défi à relever chaque année. Depuis son premier millésime, la vigneronne isole les raisins de chaque parcelle afin de créer une gamme de vins secs qui reflètent leur terroir. Pour l’élevage, elle combine des contenants tels que l’inox, le chêne (foudres et barriques de 225 et 400 litres) et des jarres de grès en fonction du potentiel de chaque cuvée. Le soufre (SO₂) n’est utilisé qu’à doses très raisonnées à la mise en bouteilles.
Outre un délicieux anjou blanc issu de vignes de moins de vingt ans, quelques cuvées se distinguent en vins secs :
Ronceray : un anjou provenant de chenin de 35 ans sur schistes, spilite et grès, élevé pour 2/3 en barriques et foudres et 1/3 en cuve. Un très beau blanc racé et complexe, qui allie une matière joufflue à une minéralité salivante.
Le savennières provenant d’un terroir de sables éoliens et de schistes à feuillets développe une tension minérale saline et un léger fumé sans une once d’austérité.
La Grande Pièce issue d’un terroir de poudingues est élevée en amphores et barriques. Le vin possède une mâche puissante et un milieu de bouche enveloppant qui le rend indiqué pour des mariages avec du homard ou une viande blanche.
La cuvée Zerzilles provient d’un terroir très pentu sur le terroir de Quarts de Chaume. Parfaitement sec, le vin se révèle équilibré entre les fruits bien mûrs, des notes épicées et une tension d’anthologie. Un grand vin sec capable de se bonifier plusieurs années.
Crédit photos @nomades_studio
